Le groupe Kpadja Sondè Biya de Sotouboua brille au Festival national des danses traditionnelles 2025
Une participation culturelle célébrée sous les auspices des élites locales
Le samedi 26 avril 2025 restera gravé dans l’histoire culturelle de Sotouboua. Le groupe Kpadja Sondè Biya a brillamment pris part à la finale du Festival national des danses traditionnelles du Togo (Fesnad), organisée au CETEF/TOGO 2000. Représentant la région centrale, ces ambassadeurs du patrimoine chorégraphique togolais ont décroché un trophée, un certificat de participation, ainsi qu’un chèque d’une valeur de 1,5 million de francs CFA, sous les ovations d’un public enthousiaste et le soutien marqué des cadres éminents de la préfecture.
Une mobilisation d’envergure pour le patrimoine local
L’événement a réuni les figures influentes de Sotouboua, dont l’Honorable Nayatchakina Amah, député de la circonscription, accompagné de son suppléant, l’honorable Kouméalo Anaté, ainsi que le Colonel Kezié, président de l’Association pour le développement de la préfecture de Sotouboua (ADEPSO), et son secrétaire général, M. Banguina. Leur présence collective a souligné l’importance accordée à la préservation des traditions et à la jeunesse artistique.
Entre fierté régionale et reconnaissance nationale
La performance du groupe Kpadja Sondè Biya a transcendé la compétition, incarnant la richesse des rythmes et récits ancestraux de la région centrale. « Cette participation est un hommage à nos racines et un catalyseur pour les générations futures », a déclaré l’encadreur Claude N’Tale, saluant l’engagement des danseurs et des organisateurs. La remise des récompenses, ponctuée d’acclamations, a symbolisé un moment d’unité et de fierté pour toute la préfecture, renforçant son rayonnement sur la scène culturelle nationale.
Un héritage en mouvement
Au-delà du prestige, ce succès illustre la vitalité des arts traditionnels togolais et leur capacité à fédérer les communautés. Les lauréats ont dédié leur triomphe à la jeunesse de Sotouboua, appelant à perpétuer cet héritage. Une célébration qui, selon les mots d’un spectateur, « résonne comme un rappel puissant : la culture est le souffle de notre identité ».
Aristide K.
