FESNAD 2025 : La diversité culturelle togolaise célébrée à Lomé

La 8e édition du Festival national des danses traditionnelles du Togo (FESNAD) a connu son apothéose samedi 26 avril à Lomé. Lors de cette cérémonie, les six groupes lauréats, représentant chacune des régions du pays, ont reçu un chèque d’1,5 million de FCFA, un trophée et une attestation. Placé sous le thème « Nos danses, notre identité, notre fierté », l’événement a également marqué les 65 ans d’indépendance du Togo.Â
Organisé par le ministère de la communication, des médias et de la culture en collaboration avec le Conseil de l’Entente et la Loterie Nationale, le FESNAD a rassemblé des groupes folkloriques issus des six régions administratives. Parmi les danses présentées figuraient le Talkoutk des Savanes, le Kourgnima de la Kara, le Kpadja de la Centrale, le Tchébé des Plateaux-Est, l’Assafo Wu des Plateaux-Ouest et le Kikan du Grand Lomé. Ces troupes, sélectionnées lors de phases préfectorales et régionales, ont offert une démonstration de la richesse patrimoniale togolaise, sans compétition finale.Â
La ministre de la communication, des médias et de la culture, Yawa Kouigan, a salué la vision du président Faure Gnassingbé pour la valorisation des traditions. Elle a souligné que le FESNAD, initié par ses prédécesseurs, est devenu une référence culturelle nationale. « Cette édition n’était pas une rivalité, mais une célébration de notre complémentarité », a-t-elle déclaré.
Les groupes finalistes ont été gratifié d’un chèque spécial Faure Essozimna Gnassingbé, d’une valeur d’ 1 000 000 francs CFA, d’un autre FESNAD d’une valeur de 500 000 francs CFA, un trophée et une attestation de participation, symboles de leur engagement pour la sauvegarde du patrimoine immatériel.
Cette 8 ème édition a vu honorer également les précurseurs de ce festival. Il s’agit notamment a fondation ASAAL de Mme Abira BONFOH, des anciens ministres Guy Madjé Lorenzo, Kossivi Egbetonyo, et Kossi Gbenyo Lamadokiu.
Enfin, le FESNAD confirme son rôle clé dans la préservation du patrimoine immatériel. Depuis huit ans, il met en lumière les rythmes et pas de danse traditionnels, tout en favorisant leur transmission aux jeunes générations. Cet événement rappelle ainsi que les danses locales, véritables symboles identitaires, constituent un pilier de la fierté nationale.
Aristide Kawele