23 décembre 2025

Sotouboua : Le HCRRUN dédommage les victimes non vulnérables des violences politiques (1958-2005)

Du 29 septembre au 4 octobre, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) indemnise les victimes non vulnérables des violences politiques survenues entre 1958 et 2005 dans les préfectures de Sotouboua et de Blitta. Cette action s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Elle vise à réparer les préjudices subis, notamment les pertes matérielles, les traumatismes et les déplacements.

L’indemnisation marque une étape importante vers la réconciliation et la reconstruction. Ainsi, le HCRRUN remet des chèques aux victimes pour relancer leurs activités ou réparer leurs biens. En outre, un accompagnement psychosocial favorise la guérison émotionnelle. Chaque bénéficiaire reçoit un chèque, encaissable dès le lendemain, valable 12 mois, accompagné de 5 000 FCFA en espèces pour couvrir les frais de déplacement.

Le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi, salue cette initiative. Il exprime sa gratitude au président Faure Gnassingbé pour sa politique de réconciliation. Par ailleurs, il appelle les victimes à pardonner et à promouvoir la solidarité pour prévenir de nouvelles violences. Il insiste sur l’importance de la cohésion sociale pour garantir la paix au Togo.

Selon Akué Gedu Adékué, expert gestionnaire de la base de données du HCRRUN, 7 400 victimes des violences de 1992 ont été recensées dans les régions Centrale et Plateaux. Cependant, seules 2 255 bénéficient de l’indemnisation cette semaine à Sotouboua. Les autres victimes seront prises en charge ultérieurement.

Par la voix de leur porte-parole, les bénéficiaires remercient le HCRRUN et le président Faure Gnassingbé. Ils saluent cette initiative qui apaise leurs souffrances. En outre, ils appellent à la prévention des violences et prônent la paix, le dialogue et la tolérance pour un développement durable du Togo.

Pour ce premier jour, le HCRRUN prend en charge les victimes des cantons d’Adjengré et de Niki Niki, dans les préfectures de Sotouboua et de Blitta.

Aristide Kawele