Du 7 au 12 octobre, le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a procédé à l’indemnisation de 1250 victimes « non vulnérables » des troubles socio-politiques survenus entre 1958 et 2005 dans la région Centrale.
Cette initiative gouvernementale s’inscrit dans le cadre du programme de réparation destiné aux victimes, visant à apaiser les tensions sociales, promouvoir l’acceptation mutuelle et améliorer la gouvernance démocratique au Togo.
Les victimes des préfectures de Tchaoudjo, Tchamba, Blitta, Mô et Sotouboua, après vérification de leurs identités, ont reçu des chèques à encaisser dans leurs préfectures respectives. Cette septième phase d’indemnisation à Sotouboua concerne les victimes de traumatismes non satisfaites lors des précédentes indemnisations.
La cérémonie de remise des chèques, présidée par le préfet de Sotouboua, Pali Tchabi Passabi, a mis en lumière le geste symbolique du chef de l’État, Faure Gnassingbé, visant à essuyer les larmes des victimes et à promouvoir la cohésion sociale.
Le premier rapporteur au HCRRUN, Wiyao Evalo, a exhorté les participants à dépasser les clivages politiques et ethniques pour favoriser un développement harmonieux du pays.
Mme Aléti Yawa, une des victimes, a exprimé sa gratitude pour cette réparation symbolique, qui l’aide à surmonter sa douleur et à pardonner pour un Togo uni et prospère. Séidou Tchagnao, proche d’une autre victime, a également témoigné sa reconnaissance envers le chef de l’État et le HCRRUN pour leurs efforts de réconciliation.
La cérémonie s’est déroulée en présence de membres du HCRRUN et du Comité local de paix de Sotouboua.
Aristide Kawele
